LE SPIRITUALISME TRINITAIRE MARIAL ET LE TROISIEME TESTAMENT: LES EVENEMENTS PEU CONNUS DU MEXIQUE, 1866-1950.

« Je vins sur le nuage, d’où je fis descendre mon rayon universel, à travers lequel vous m’avez eu en Verbe, en Essence, Présence et Puissance. Dès 1866, dès Roque Rojas, jusqu’à 1950 par le biais des derniers porte-parole, à travers lesquels j’ai fait répercuter ma Parole Universelle; que si aujourd’hui ont connu quelques-uns qui forment mon peuple, membres du peuple d’Israël, éléments des douze tribus, demain, par ces témoins et émissaires que je laisse parmi l’Humanité, sera connue dans tout le monde, sera proclamée comme vérité et sera ancre de salut, port d’accueil, étoile pour tous les pèlerins et royaume de paix pour tout l’univers, parce que celle-ci est ma volonté ». TT, E366,93, donnée le 31 décembre 1950.

Le Spiritualisme Trinitaire Marial est un mouvement, aux caractéristiques religieuses, qui s’est développé au Mexique entre 1866 et 1950. Il a produit notamment  « Le Troisième Testament » qui, selon ses propres récits, serait le troisième volet de la Bible chrétienne. Ce livre se compose d’un texte principal, connu sur le nom de « Libro de la Vida Verdadera » -Livre de la Vie Véritable- dont sa première édition en espagnol, en douze volumes, est apparu en 1956 à Mexico.[1]

Contrairement à tout ce qu’affirment et attendent toutes les religions et confessions mineures du Christianisme, le Spiritualisme Trinitaire Marial soutient que le deuxième avènement du Christ ne serait pas quelque chose à venir, mais quelque chose qui se serait déjà produit. Et non pas à Rome, non au Mont Athos, ou en n’importe quel autre centre de la foi orthodoxe ; ni, comme beaucoup l’espéraient, dans la Jérusalem judéo-chrétienne, ou encore dans l’enceinte du protestantisme, mais dans un pays du dénommé tiers monde: le Mexique.[2]

En effet, selon les propres récits du Troisième Testament, une telle chose se serait produite dans le plus grand silence et à l’abri des évènements qui ont secoué le monde pendant tout cette période, entre1866 et 1950, dans les faubourgs de Mexico, principalement. Mais un tel second avènement ne se serait pas produit sur le plan physique (en matière, selon ses propres mots) mais en esprit ou « sur une nuée » comme cela a été symboliquement prophétisé dans le Nouveau Testament.[3]

Ce second avènement en esprit aura permis que des centaines des personnes issues du peuple (au début analphabètes par la plupart) captaient « par inspiration » quelques milliers de catedras (littéralement « enseignements magistraux ») aussi bien du « Père », du « Christ » ou du « Saint Esprit » que de « Marie », du « Prophète Elie » ou du « Monde Spirituel de Lumière ».

Ces textes-là ne seraient pas seulement une simple continuation des écrits de la Bible mais une très étonnante progression et mise à jour de la connaissance spirituelle y exposée. Une connaissance qui, selon les propres récits du Troisième Testament, ne s’adresse pas seulement « au peuple d’Israël », « aux chrétiens » ou à d’autres pratiquants des religions ou disciplines spirituelles[4] mais aussi à tous les esprits « que ce soit incarnés ou désincarnés » que ce soit dans ce monde ou «d’autres » mondes.[5]

On y retrouve, développées, non seulement des choses qui demeuraient peu claires, ambiguës ou confuses dans la Bible[6], ou dans la tradition chrétienne en général (comme la Trinité, les notions d’enfer, du diable, du péché[7], de la mort[8], etc.), mais aussi plein des choses qui continuent d’être peu claires, ou carrément mystérieuses : réincarnation, « récyclement et évolution de la matière » (y compris des matières humaines[9]) ; explicitation de la différence entre esprit, âme et corps ; existence de ‘x’ dimensions[10] dans ‘l’Univers’ (qui ne serait qu’une expression ‘infinitésimale’ de La Création) et, peut être aussi, de ‘x lignes’ du temps[11] ; existence, certaine, de vie dans « d’autres mondes »[12], etc.

Il faut dire tout de suite que la qualité « littéraire » des textes ne correspond ni au milieu social où, théoriquement, ils ont eu leur origine, ni au temps historique où, théoriquement, ils se sont produits[13]. Cela ne veut pas dire qu’ils sont extrêmement complexes ou compliqués. Tout au contraire : ils sont d’une extraordinaire simplicité. Et pourtant, la profondeur des choses qui y sont exposées dépasse, très largement, toute connaissance que l’on peut avoir, encore de nos jours, en la matière.

D’une façon difficilement explicable, les textes du Troisième Testament sont rédigés en même temps avec la plus grande rigueur et, en même temps, avec la plus grande simplicité,  dans un espagnol du plus « standard » ou du plus « neutre » que l’on peut concevoir. Il n’y a pas dans le Troisième Testament, en effet, aucun « régionalisme » ni « particularisme » qui permettrait de situer « géographiquement » son origine, ni d’ailleurs aucune expression qui permettrait de le situer chronologiquement.

Il s’agit d’un espagnol accessible, certes, à tout le monde, mais, au même temps, énormément riche en contenu  « la parole que je vous enseigne -y lit-on- est claire et simple dans sa surface mais profonde jusqu’à l’infini, dans son contenu »[14]. Un langage qui, par ce fait, se prêtera toujours à plusieurs niveaux d’interprétation -toujours complémentaires, jamais contradictoires- un langage dont son niveau de compréhension sera en consonance étroite avec le niveau d’évolution et de compréhension de celui qui le lit.[15]

Un langage où, malgré les erreurs humaines que l’on peut trouver partout (dans ces éditions tout à fait artisanales, et uniques, qui existent encore aujourd’hui) tout semble être en étroite relation avec le tout et avec chacune de ses parties. Un langage où rien ne semble être laissé au hasard.[16] Un langage dont son unique « semblable » serait, précisément, celui qu’on utilise dans la Bible.

Quelque chose que, dans sa propre «logique», correspondrait au «commencement» d’un temps différent, au «commencement d’une ère nouvelle »… Celle ère du Saint Esprit  tant attendue, et par la suite oubliée?[17] Celle où s’accompliraient les prophéties de la «fin du temps»[18] ? Celle où «vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, vos jeunes auront des visions.»[19] ? Aux croyants de décider ! Aux studieux d’analyser !

Quelles sont les raisons qui plaident en faveur de l’authenticité de ces textes ? Par-dessus tout, les textes en eux mêmes, la sagesse et la profondeur des réflexions, révélations et avertissements qui y sont exposés. En d’autres termes, le fait d’être « reçus », selon toutes les évidences, en de nombreux sites, à travers de nombreux « porte-parole » conservant, malgré tout, une unité en son esprit, en son « caractère », en son « style ». Quelle obscure force pourrait organiser un tel jeu illusoire et séducteur durant des décennies dans un pays entier ?

Dans ces « révélations » qui, selon ses propres récits, auraient commencé dans l’année de 1866, avec les premiers messages transmis par l’intermédiaire de Roque Rojas[20], on trouve, en tout cas, l’explication de notions qui étaient, et continuent de l’être dans la plus grande partie du christianisme, considérées comme des mystères, notamment celui de la trinité : qui ne serait que la manifestation de « Dieu » en trois phases distinctes, comme « Père » comme « Fils » et comme « Saint Esprit ».[21]

Des manifestations qui correspondraient avec le niveau d’évolution que l’humanité aurait atteint à chacune de ces périodes. Ainsi la première manifestation de Dieu, en tant que Père, en tant que Puissance, aurait eu la finalité principale d’exposer la Loi ; la deuxième, en tant que Fils, prône l’Amour ; et la troisième, celle qui aurait commencée en 1866, comme Saint Esprit, la Sagesse[22]. Ainsi, Dieu serait à chaque fois exactement le même, sauf que manifesté de manière distincte. Voici éclairci le grand mystère de la trinité !

De son côté, le mystère de la « résurrection de la chair » est expliqué en tant que réincarnation de l’esprit. Le jugement « final » n’y existerait pas, puisque tous les esprits seraient jugés « en permanence » à travers de la loi de la « réincarnation », dérivée de celle de la « restitution ». Ainsi tous les esprits jouiraient de la possibilité de se réincarner tant de fois que nécessaire pour apprendre et assumer tout ce que la vie humaine aurait à leur apprendre. Mais celle-ci ne serait à peine qu’un échelon des innombrables que contiendrait l’échelle d’évolution des esprits.

Au fait, le Troisième Testament affirme que la loi de la réincarnation serait déjà suggéré plus ou moins clairement dans le Nouveau Testament, surtout en ce qui concerne la venue du prophète Elie, réincarné en Jean le Baptiste.[23] Mais aussi en ce qui concerne la venue même de Jésus qui, comme on le sait, était considéré la plupart de temps comme l’un des prophètes de l’antiquité.[24] (Il faut se rappeler que la réincarnation était un concept accepté dans le christianisme primitif et qu’il a été banni, par des raisons politiques, seulement en 543, par l’empereur romain Justinien[25])

En accord avec ce qui postule le Troisième Testament, chaque être humain serait un ensemble d’esprit, d’âme et de « matière ». L’esprit serait éternel, pure essence, tel que son créateur. L’âme aussi subtile qu’elle puisse être serait pourtant substance -et n’existerait pas, donc, avant la création[26]– elle serait l’élément subtil à travers lequel l’esprit se manifesterait dans le monde matériel. La matière, finalement, le corps physique, ne serait « qu’un fugace vêtement »[27] « duquel l’esprit change tant de fois qu’il est nécessaire pour son évolution ».

Le tout -esprit, âme et corps- soumis, dans ses propres plans, à la Loi de l’Evolution. Aussi incroyable que ça puisse paraître, ces trois éléments auraient, chacun de son côté, ses propres tendances et inclinations. Mais il correspondrait à l’esprit de s’imposer sur le reste. « Beaucoup de force a la matière dans ses inclinations et faiblesses mais l’esprit et doué d’une puissance supérieure et, avec, il pourra s’imposer. Quel mérite votre esprit aurait-il s’il agissait dans un corps dépourvu de volonté et d’inclinations propres ? »[28]

Bien que «étincelle» de Dieu, l’esprit serait doué de libre arbitre et, plus encore, d’une sorte de «personnalité» ou «moi spirituel» que le rendrait tout à fait singulier et unique. Et ça sur tous les plans ou étapes de l’évolution. C’est ça qui se manifesterait d’une façon plus ou moins constante tout au long de son parcours à travers la vie, ou étape, humaine : c’est qu’on connaît communément comme caractère et que, selon l’évolution de l’esprit, peut s’exprimer plus ou moins fidèlement à travers de «la matière» ou corps physique.[29]

Chaque expérience, chaque vie humaine (chacun de ces « voyages d’évolution spirituelle ») serait jugé, à travers la lumière de sa conscience, par le propre esprit ; qui, à partir de cela (et après un laps de repos et méditation) formerait son propre plan d’évolution. Ainsi, sa nouvelle incarnation se ferait dans un corps d’homme ou femme, dans une race humaine ou dans une autre, avec telle ou telle autre tendance, etc. Mais, contrairement à tout ce qu’on pourrait penser, aucune des réincarnations ne serait aléatoire.

Au contraire, chacune répondrait et serait en consonance avec tout un ensemble d’esprits, de telle façon que, à travers un certain mécanisme (dont la mathématique serait en dehors de toute portée humaine) chaque esprit trouverait sur son chemin tous les esprits avec lesquels il devrait agir. «Dans ce monde chacun de vous est, par la sagesse de Dieu, à sa place et près de qui il doit être. A chaque homme est assigné un cercle où il doit habiter, dans lequel il y a des esprits incarnés et désincarnés avec lesquels il doit interagir»[30] Voici en quelques traits la loi de la réincarnation telle que la conçoit le Troisième Testament.[31]

Il est simple de déduire tout ce qui en dérive. En effet, selon le Troisième Testament, la mort, telle qu’on la comprend n’existerait pas, ni la «condamnation éternelle», ni «l’enfer»[32] ni aucun esprit dont la finalité serait celle de tenter les hommes et les pousser à faire le mal[33]. Il existerait des esprits (incarnés ou désincarnés) en plusieurs niveaux d’évolution, plus ou moins conscients de la réalité[34], plus ou moins libres, plus ou moins capables de se soustraire aux influences du bien ou du mal, qui dès les débuts des temps « flotterait » dans le (s) monde (s), et plus ou moins capables de les influencer.[35]

Elles sont nombreuses, donc, les différences qu’on peut remarquer entre les écritures de la Bible et celles du Troisième Testament, mais celles-ci ne seraient pas, en fin de compte, une question de fond mais, peut être, seulement d’interprétation, et de niveau, bien évidemment. Si l’on croit à ce que dit le Troisième Testament, tout aurait été dit et annoncé (en accord au niveau atteint par l’humanité à ce temps-là) dans les écritures des  «premier et deuxième temps» [36]; mais des erreurs d’interprétation (et même des altérations conscientes) auraient déformé la compréhension originelle des choses.

Tout cela ajouté au manque de foi aurait provoqué l’incapacité de la chrétienté à reconnaître les signaux qui annonçaient très clairement la « fin du monde » (qui bien qu’avec énormément de dégâts et pertes innombrables de vies humaines ne serait pas « la fin du monde » telle qu’on l’avait compris).[37] Le monde en effet, après le « nouveau déluge » et « la purification » continuerait à être « le même » après avoir fait disparaître ce qui serait « pervers » et « artificiel ».

Une chose est claire : le ton d’admonition et remontrance présent, certes, dans la Bible et matraqué jusqu’à l’épuisement par les églises, disparaît presque complètement dans le Troisième Testament, qui malgré ses avertissements, assez sévères, vis-à-vis de « la fin du monde » et sur la nécessité impérieuse de régénération, efface presque complètement le ton « apocalyptique » de la Bible. Tout y est éclairci et « adouci » par la voie de « la sagesse » et de « l’amour ». Et cela malgré les prophéties annoncées.

Mais, celles-ci sont, comme on l’a dit, énormément relativisées : « Après cette nuit de tempête qu’aura vécue ce monde, l’arc-en-ciel de la paix apparaîtra et tout retournera à ses lois, à son ordre et à son harmonie. Vous verrez à nouveau le ciel propre et les champs fertiles, les eaux, dans leur courrant, redeviendront pures et la mer sera clémente ; il y aura des fruits dans les arbres et des fleurs dans les prés, et les moissons et les récoltes seront abondantes. Quant à l’homme, qui aura été purifié et guéri, il se sentira digne, à nouveau, et verra son chemin préparé pour son ascension et son retour vers moi »[38]

Et, plus important encore, à ces prophéties viendraient s’ajouter d’autres non seulement incroyables, mais même pas imaginables pour le commun des chrétiens : l’arrivée certaine de la « communication d’esprit à Esprit » et aussi celle de la communication directe entre esprits (qu’ils soient incarnés ou désincarnés), la possibilité de récupérer (et de pouvoir gérer) tout son passé spirituel, la possibilité d’élargir tous les « sens supérieurs » de l’esprit (voyance, inspiration, révélation, prophétie, etc.), l’«emménagement», certain, en d’autres mondes ou demeures[39], la possibilité de recevoir des enseignements toujours plus clairs, toujours plus élevés, etc.[40]

En fait, le Troisième Testament est énormément intéressant même si on le prend dans son sens exclusivement littéraire. L’imagination est toujours comblée face aux horizons « infinis » qu’il ouvre. Ses propos sont toujours cohérents et infailliblement séduisants, même pour le lecteur le plus sceptique.[41] Plus encore, toutes les questions qui y sont traités sont d’une incontestable actualité et donnent infailliblement un éclaircissement beaucoup plus poussé que le discours scientifique le plus élaboré ou le texte ésotérique le plus audacieux.[42]

Bien évidemment, il serait absurde de prétendre établir des critères de véracité scientifique dans tout ce qu’affirme le Spiritualisme Trinitaire Marial, mais une chose est claire : il n’est pas impossible que le Troisième Testament soit, en effet, le troisième volet de la Bible chrétienne, puisque tout correspond, à peu près, avec tout ce qu’y a été dit. Cela étant, croire que tout ce qu’y a été dit est vrai ou non, est une toute autre question. (Qui échappe bien évidemment à toute possibilité d’analyse scientifique).

Par contre, il n’est pas impossible d’établir et de délimiter le contexte historique et social dans lequel s’est produit ce mouvement qui, étrangement, est aussi peu connu. Et cela malgré le fait que ses textes soient déjà traduits en plusieurs langues[43]. Cette étude s’avère tout à fait possible. La tâche n’est pas simple pourtant ; surtout si l’on considère que, en plus de ses textes fondamentaux, et de ses principaux sites internet[44], elle est très limitée l’information bibliographique ou journalistique sur laquelle on peut compter[45].

En revanche, ils sont nombreux, encore, les témoignages, de première main, qu’on peut recueillir auprès des témoins ayant vécu, de l’intérieur, les dernières années de ce mouvement, à Mexico. A travers ces témoignages on peut reconstituer assez facilement l’atmosphère qui régnait dans ses enceintes que beaucoup appelait, à tort, temples. Là où en plus de « recevoir » les catedras divinas se produisaient toutes sortes de prodiges et guérisons « miraculeuses ».

Des guérisons réelles, paraît-il, des guérisons surprenantes qui étaient données par les « facultades »[46] qui, par centaines, exerçaient dans toutes les enceintes. Des guérisons qui se réalisaient, au début, en utilisant tout l’attirail habituel de la médecine indigène du Mexique et qui petit à petit commençaient à devenir plus subtiles et moins « matérielles ». (A la fin des années 40, dans les enceintes les plus développées, et les plus fidèles aux commandements du Troisième Testament, on se servait presque exclusivement d’eau simple, et de la prière).

Il faut dire que c’est au sein de ce mouvement que se sont formés beaucoup des guérisseurs que l’on a faussement associés à la tradition dite « chamanique ». Celle-ci a été, logiquement, l’une des questions qui divisaient, depuis des années, le Spiritualisme Trinitaire Marial. Parce que depuis le début des révélations il a été dit que « les guérisons matérielles » seraient seulement transitoires, une simple façon de montrer « au peuple », imprégné encore de fanatisme, qu’un temps nouveau était arrivé.

Une manière, aussi, de montrer au « peuple d’Israël par l’esprit » que les hommes étaient dotés du « don de guérison », et que, en le développant, tous pouvaient ressembler à leur « Maître » dont l’unique finalité, au moment de guérir les malades, aurait été celle d’apprendre à ses disciples à faire de même. « Tout ce que vous voyez que je fais, vous aussi, vous pouvez le faire »[47]. D’après les témoignages, cet exercice aurait éveillé l’ambition matérielle et mondaine de quelques-uns des adeptes.

Et tout ça à l’encontre du commandement clair et précis de ne pas « matérialiser », dans tous les sens, les guérisons. En tout cas, il paraît que celui-ci a été un facteur de division important au sein du Spiritualisme Trinitaire Marial, surtout dans la décennie cruciale des années 40, dans laquelle se sont définis les faits et les circonstances qui ont produit le schisme qui diviserait, en 1950 et jusqu’à nos jours, ce mouvement qui, selon ses propres récits, était appelé à être porteur d’une nouvelle renaissance spirituelle pour l’humanité.

Les faits sont plus ou moins connus : le 17 décembre 1950, c’est à dire 14 jours avant la fin de la période établie très clairement dans les textes du Troisième Testament pour l’accomplissement de ces « révélations à travers l’entendement humain », une partie majoritaire a prétendu recevoir une catedra divina, dans laquelle l’inspirateur de toutes les révélations antérieures faisait marche arrière dans son commandement et permettrait que ces pratiques continuent indéfiniment.

La partie restante, par contre, acceptant que les révélations «à travers de l’entendement humain» devaient finir inévitablement le 31 décembre 1950 s’est résigné à se passer de ces rassemblements  « toujours joyaux et toujours très nombreux » et après la réception de cette dernière catedra, s’est donnée la tâche de rassembler les quelques 3000 autres qui ont commencé à arriver de toutes les enceintes (de Mexico et d’ailleurs) où elles ont été reçues.

Paradoxalement la plus part d’entre elles venait des enceintes refusant d’arrêter ce genre de communications, puisque ses dirigeants ont voulu effacer ainsi toute trace du commandement clair et précis de tenter, et accepter, à partir du 1ier janvier 1951, l’accomplissement de l’autre très importante prophétie du Troisième Testament : la communication « d’esprit à Esprit ».[48]

Cette partie minoritaire du Spiritualisme Trinitaire Marial a réalisé un énorme travail de sélection et d’épuration des toutes les catedras reçues, jusqu’à les rassembler et fusionner, en 366 Enseignements, qui ont été édités par la première fois, comme on l’a dit, à Mexico en l’année 1956. Il s’agit, jusqu’à nos jours, d’une édition absolument artisanale de 12 volumes, qui malgré leur modestie a réussi à faire connaître ce texte qui devrait être connu plus largement, analysé et discuté, tel qu’il le mérite, vue sa qualité et son éventuelle transcendance.


[1] Il a produit aussi trois autres textes : « Los Protectores » -Les Protecteurs- « El Precursor » -Le Précurseur- et «El Mensaje de Maria » -Le Message de Marie. Ils peuvent être consultés, partiellement, en espagnol, allemand, anglais, et français, sur internet, notamment sur les sites  www.troisiemetestament.wordpress.com y www.144000.net.
[2] Il faut se rappeler que Jésus s’est fait connaître non au cœur de la puissance et de la civilisation de Rome ou de la Grèce, ni même au centre culturel juif de Jérusalem, mais bien dans un endroit éloigné, aux conditions précaires, la Galilée.
[3] « Comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que deux hommes en vêtements blancs se trouvèrent à leur côté et leur dirent ‘Gens de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder le ciel ? Ce Jésus qui vous à été enlevé pour le ciel viendra de la même manière’ » Actes, 1,10–11 ; « Alors ils verront le Fils de l’homme venir entouré d’une nuée dans la plénitude de la puissance et de la gloire » Luc 21, 27 ; « Tenez-vous prêts, car c’est à l’heure que vous ignorez que le Fils de l’homme va venir » Luc 12,40 ; « Voici il vient au milieu des nuées » Apocalypse 1,7  Même dans l’Ancien Testament il y a, en Daniel 7,13 un passage très clair : « Je regardais dans les visions de la nuit, et voici qu’avec les nuées du ciel venait comme un Fils d’Homme »
[4] « Ma parole n’est pas seulement pour un peuple, elle est pour tous les peuples, pour toutes les croyances et religions » Voir Enseignement 65, paragraphe 15, du Livre de la Vie Véritable (E 65,15)  « Je ne viens pas pour créer une nouvelle religion et cette doctrine ne vient pas désavouer les religions existantes » E118,91
[5] « En ce temps-là, je vous dis : Je suis la lumière du monde. Parce que je m’exprimais en tant qu’homme et parce que les hommes ne connaissaient rien de plus que leur petit monde. Maintenant, en tant qu’Esprit, je vous dis : Je suis la lumière universelle, celle qui éclaire la vie de tous les mondes, ciels et demeures, celle qui illumine et donne la vie à tous les êtres et toutes les créatures » E308,4
[6] « Le temps du sens figuré et des symboles est en train de finir, parce que votre évolution spirituelle et votre développement mental vous permettent de mieux comprendre la réalité » E74,6
[7] Du jamais vu dans le christianisme: le «Dieu vivant, unique est indivisible» du Troisième Testament est un Dieu plutôt permissif, plutôt tolérant et, à maintes reprises, encourageant  « Je ne vous interdis pas de déguster  les fruits des arbres, mais il faut que vous sachiez différentier le bon fruit du mauvais. Vous ne pourriez pas revenir à moi sans avoir goutté au préalable tous les fruits de la vie et sans vous être régalés de tous les plaisirs » E131,6,36 « Je ne vous interdis rien, parce que rien ne peut contrarier mes plans divins. Mais prenez tout avec modération » E159,17 Et, se référant aux rapports charnels : « Si la loi première a été la propagation de la race humaine, comment pourriez-vous concevoir que votre Père vous appliquait une sanction pour obéir et accomplir son propre commandement ? Croyez-vous, peuple, qu’il pourrait y avoir en votre Dieu une telle contradiction ? » E150,45 « Sillonnez les chemins, buvez des fontaines, prouvez et dégustez les fruits, connaissez-moi à travers tout » E345,26   Il y a, au même temps, une conception élargie du concept du bien et du mal : « Celui qui ne fait pas le bien, alors qu’il le pourrait, fait davantage de mal que celui qui, ne sachant accomplir de bonnes actions, se limita à faire le mal, parce que c’est la seule chose qu’il pouvait donner » E153,71
[8] « La mort est un symbole tout simplement, la mort existe pour ceux qui n’atteignent pas encore la connaissance de la vérité, pour ceux-là la mort continue à être le spectre derrière lequel il n’y a que le mystère ou le néant. A vous je vous dis : ouvrez vos yeux et comprenez que vous ne mourrez pas non plus. Vous, de même que votre Maître, avez la vie éternelle. Oui, disciples, l’esprit ne meurt pas, il s’envole vers l’au-delà, lorsqu’arrive la fin de son corps. La chair ne meurt pas nos plus, elle se désintègre et se confond avec les éléments de la nature d’où je la fais émerger à nouveau pour la doter d’esprit. Vous êtes immortels, je vous l’ai dit. » E213,5
[9] « La chair descend à la terre pour se confondre avec elle, là elle se purifie, se transforme et émerge à nouveau à la vie, sans cesse; pendant que l’esprit continue de s’élever, continue sa démarche vers la perfection et quand il revient sur terre, c’est pour lui une résurrection à la vie humaine et c’est aussi pour sa nouvelle enveloppe une résurrection au contact de l’esprit. Mais le matériel  n’est pas de nature éternelle. Seul l’esprit est éternel.» E151,58
[10] Ce serait la signification de Jean 14,2 : « Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures ». (Ce nombre-là serait, selon les propos du TT, « infini »)
[11] « Le passé, le présent et le futur sont avec vous, ils embrassent tout ; c’est l’éternité que je vous concède, dans laquelle vous vivez, de laquelle je veux que vous soyez maîtres, pour que vous ne possédiez pas seulement le temps matériel et pour que vous ne soyez pas seulement maîtres de ce monde » E366,30  « L’esprit a de la puissance tant pour occuper la place que le Père lui a assigné dans l’au-delà, que pour mener au terme, au même temps, une mission prés de vous. Voilà la force de l’esprit » E185,31
[12] « Dans le Second Temps je vous ai dit que dans la maison du Père il y a beaucoup de demeures. Aujourd’hui je vous dis, en confirmant ces termes, que vous n’êtes pas uniques dans l’Univers, que votre planète n’est pas la seule à être habitée » E292,3 « A maintes reprises vous m’avez interrogé à propos de la raison de l’existence de cet immense nombre d’étoiles, de ces planètes qui brillent au-dessus de votre monde. Et moi je vous dis : Le temps n’est pas encore venu pour que je vous le révèle entièrement. Mais depuis aujourd’hui vous savez que tous les mondes sont habités par mes créatures. Rien n’est vide. Tous sont des jardins et de vergers bénis et maintenus par Marie, la tendresse divine » E312,10-11
[13] On le répète encore une fois : dans ces débuts la plus grande partie de gens qui « recevaient » ces textes étaient, comme la plus grande partie de la population mexicaine de l’époque, analphabètes.
[14] E332,10
[15] « Ma parole a été pour tous, de la même manière pour l’instruit que pour l’ignorant. Je parle à tous de la même façon, humble et simple » E244,35  « Ma parole est compréhensible pour tous. J’ai parlé à tous en accord avec la capacité de votre cerveau, parce que vous ne pourriez pas comprendre toute ma sagesse » E184,20
[16] « Analysez ma parole syllabe par syllabe…parce que chaque phrase contient soit une révélation, soit une prophétie, soit un jugement, soit une leçon pour votre esprit » E76,49
[17] Chose déjà suggérée en Luc 18,8 « Seulement, lorsque le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il encore la foi sur terre ?
[18] Qui, bien qu’avec de bouleversements très importants et avec d’innombrables pertes humaines, ne serait pas la fin du monde physique où l’on habite, mais seulement du monde «égoïste, renfermé et stérile» que l’on connaît : le « royaume du mal ».
[19] Joël 3,1
[20] On connaît bien peu du précurseur du Spiritualisme Trinitaire Mariale: Il est né à Mexico 1812-1879, d’un père mexicain, d’origine juive séfarade et d’une mère d’origine otomí (peuple indien du centre du Mexique qui aurait reçu, en accord avec ses propres symboles, une prophétie où est annoncée l’imminence d’un temps nouveau). Il aurait étudié pendant trois ans au séminaire de Mexico et aurait exercé après plusieurs métiers (imprimeur, graveur, menuisier, ébéniste, peintre, etc.). Il aurait eu sa première vision le 21 juin 1861, où l’Ange Gabriel -sic- prédit l’arrivée, cinq ans après, de l’Esprit de Vérité, annoncée dans les écritures, l’ordonnant au même temps de rassembler et préparer des gens à cette fin. Dans ce laps de temps, il aurait guéri, spontanément, des nombreux malades incurables. Le premier septembre 1866 il aurait transmis, en tant que premier « porte-parole » le premier message du « monde spirituel ». Selon les propos du Troisième Testament  il aurait été « prophète, voyant et guide ». E345,57-58
[21] La dénomination Spiritualisme Trinitaire Marial vient justement du fait de croire en la primauté de l’esprit sur la matière, dans les trois manifestations d’un seul Dieu vivant et véritable, et dans le fait de croire en ce Dieu-là en tant que Père-Mère, tout puissance, certes, mais aussi en tant que tendresse divine. Il faut dire que cette troisième manifestation aurait déjà été annoncée par l’abbé médiéval Joachim de Fiore, 1135-1202 -qui l’a dénommée clairement « Ere du Saint Esprit ». A sa manière, le jésuite chilien Manuel Lacunza, 1731-1801, aurait annoncé aussi les caractéristiques de ce deuxième avènement « il ne viendra pas très vite, mais plus lentement qu’on ne le croît ». Voir “La Venida del Mesías en Gloria y Majestad”, Londres 1816. De son côté, le monde germanophone aurait eu par l’intermédiaire du musicien Jacob Lorber, 1800-1864, l’annonce de l’imminence de ces évènements qui, en accord avec ses écrits, auraient lieu dans une nation « au-delà le grand océan ». Voir “Le Grand Evangile de Jean”.
[22] Et chaque manifestation, complémentaire, aurait eu la finalité, non pas de stopper ou ralentir le développement des esprits mais, tout au contraire, de les encourager : « Je ne vous donne pas ma doctrine simplement comme frein moral pour vos passions. Non. Je vous la donne pour que vous escaladiez les hauteurs les plus élevées de l’esprit ». E118,89
[23] « Et les disciples l’interrogèrent : ‘pourquoi donc les scribes disent-ils qu’Elie doit venir d’abord ? Il répondit : ‘Certes, Elie va venir et il rétablira tout ; mais je vous le déclare, Elie est déjà venu  et, au lieu de le reconnaître, ils ont fait de lui tout ce qu’ils ont voulu. Le Fils de l’Homme lui aussi va souffrir par eux’. Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste » Mathieu 17,10-13 Il aurait aussi des indices très clairs de cette connaissance en Jean 9,1-2 « En partant Jésus aperçut sur son chemin un homme qui était aveugle de naissance : Ses disciples lui posèrent alors cette question : Dis-nous, Maître, pourquoi cet homme est-il né aveugle ? Est-ce à cause de son propre péché ou celui de ses parents ? »; au passage de Nicodème «il vous faut renaître d’en haut » -Jean 3,6-8 ; et dans l’escalier du rêve de Jacob -Genèse 28,12- qui, selon le TT, ne signifierait autre chose que la vision du permanent incarner et des-incarner des esprits ; cette même vision que, en accord à Jean 1,51, le serait donnée à tout le monde « Oui, je vous l’assure, vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre entre ciel et terre ». Tout cela sans mentionner le passage, aussi clair que surprenant, décrit au deuxième chapitre du Deuxième Livre des Rois.
[24] « Il interrogeait ses disciples : ‘Qui suis-je, au dire des hommes ?’ Ils lui dirent : ‘Jean le Baptiste ; pour d’autres Elie ; pour d’autres, l’un des prophètes’. Et lui leur demandait : ‘et vous, qui dites-vous que je suis ?’ ». Marc 8,27
[25] C’est d’alors qui date le connu « Quiconque croit à la fabuleuse préexistence des âmes et à la condamnable restauration qui s’y rattache, qu’il soit anathème » qui a tranché, apparemment en définitive, cette question sur laquelle très peu oseraient  revenir. Voir Edit de Justinien contre Origène –suivi de 15 anathèmes– imposé en général, par la voie de l’anathémisation de son destinataire, au II Concile de Constantinople; souscrit très à contrecoeur -comme on le sait- et seulement après beaucoup de pressions par le Pape Vigile et, avec pas mal de résistances, et un peu tardivement, par la majorité de la chrétienté de cette époque. Voir, entre autres, Ch.J.HEFELE « Histoire des Conciles, d’Après les Documents Originaux » Letouzey et Ané Editeurs, Paris 1908.
[26] « De ce souffle de vie qui vibre dans toute la création, Dieu a formé l’âme humaine. Mais ne confondez pas l’esprit avec l’âme; l’esprit est essence et l’âme est substance. L’esprit fait partie du Père lui-même. L’âme est l’élément subtil par lequel l’esprit se manifeste dans l’univers matériel. L’âme, si éthérée et diaphane soit-elle, croyez-vous qu’elle a existé avant la création matérielle ? Non, mes frères. C’est l’esprit qui a existé avant qu’ils n’étaient les mondes matériels et il n’a pas d’autre substance que l’amour divin d’où il a jailli ». Les Protecteurs, Explication 50,11-13
[27] E220,29 et E195,46
[28] E53,8-9
[29] « Ce que vous appelez caractère, n’est que la manifestation de votre esprit à travers votre partie humaine…le caractère appartienne au esprit et Dieu le forge et le fortifie avec des épreuves, avec des leçons, profondes quelques unes, simples quelques autres, quelques unes agréables au cœur, quelques autres difficiles, mais toutes avantageuses, parce qu’elles ont la finalité de façonner parfaitement votre esprit ». Les Protecteurs, Explication 64,14-15
[30] « Ainsi, chacun de vous, dans son chemin, trouve ceux qui vont vous apprendre l’amour qui élève. Quelques autres recevront la douleur qui purifie. Quelques-uns vous feront souffrir parce que vous en avez besoin, tandis que d’autres vous donneront leur amour pour compenser vos amertumes ; mais tous ont un message pour vous, un enseignement que vous devez comprendre et assimiler ». E11,15-16
[31] Sans aucune crainte d’erreur on peut affirmer ceci : nul autre des textes connus sur ce domaine n’explique avec tellement de clarté, profondeur et détails ce qui serait, en fin de comptes, la Loi de la Réincarnation. Que ce soit Le Livre Tibétain, ou Egyptien, des Morts ou n’importe lequel des nombreux textes bouddhistes sur la matière, que ce soit les textes ésotériques produits dans le milieu spirite du XIX siècle, ou dans celui de la théosophie, que ce soit les textes du thaumaturge américain Edgar Cayce, ou les textes plus ou moins scientifiques des chercheurs, également américains, Brian Weiss ou Ian Stevenson.
[32] « Croyez-vous que moi, votre Père, j’ai créé des endroits expressément destinés pour vous châtier ? Pour me venger de vos offenses ? ». E52,34  « Je n’ai pas créé la mort ni l’enfer, parce que au moment de concevoir l’idée de la Création mon Esprit n’a ressenti que de l’amour. De moi n’a jailli que vie. Si la mort et l’enfer existaient, alors ils devraient être des œuvres humaines, vu sa grandeur, et vous savez que rien de ce qui est humain est éternel ». E303,42  « Ne vous ai-je expliqué que l’attribut le plus grand de Dieu est l’Amour ? Ne croyez-vous pas, qu’un tourment éternel serait la négation absolue de cet attribut divin ? ». E164,34
[33] « De Dieu peut-il jaillir des démons ? Ceux-ci vous les avez forgés dans votre entendement. Le concept que vous avez de cet être que, à chaque pas, vous me mettez en face en tant qu’adversaire est faux ». E114,59    « L’homme, au cours du temps, a essayé de personnifier incorrectement le mal et l’a nommé sous différents noms, ce qui a été à l’origine de mythes et de cultes superstitieux, qui ne sont pas en accord avec l’évolution spirituelle que vous avez atteinte. Vous savez, par la parole du Père, qu’il n’existe aucun être créé par Dieu dont la mission soit celle de commettre le mal ». Les Protecteurs, Explication 50,15
[34] « La plus grande partie des êtres spirituels troublés le sont parce que il ne finissent pas de se rendre compte qu’ils se trouvent déjà en état spirituel. Ils conservent la croyance de qu’ils continuent dans le monde matériel et ils insistent à vouloir vivre tel qu’ils vivaient lorsqu’ils étaient des êtres humains. Etant en esprit ils persistent à croire qu’ils sont des êtres humains, parce que l’impression que la chair laissa dans son esprit fut très profonde, trop intense, du fait qu’ils vécurent submergés dans le matérialisme. L’ignorance qu’ils eurent dans leur vie terrestre enveloppa leur esprit et celui-ci n’a pas eu les forces suffisantes, à l’arrivée de la transition, que vous appelez mort matérielle, pour se débarrasser de cette lourde charge, de ce lourd fardeau » Les Protecteurs, Explication 26,27-29
[35] « L’esprit, au fur et à mesure qu’il s’élève, grandit de plus en plus dans le monde ou la demeure où il habite. Ainsi, en arrivant à la perfection il contemplera l’infini, il pourra aller partout ; chez lui tout sera lumière, tout sera harmonie avec son Père et avec tous. Là sera son ciel, là sera sa gloire ». E244,27 « Vous tous, vous retournerez par le chemin du travail de la lutte, et la douleur au Royaume de la Lumière, duquel vous n’aurez plus besoin de vous incarner, ni habiter dans une monde de matière, puisque dès lors votre portée spirituelle vous permettra de faire sentir votre influence et envoyer votre lumière d’un monde à un autre ». E313,24
[36] « O Humanité, la douleur, la misère et le chaos qui vous enveloppent en cette époque vous paraissent-ils imprévus ? C’est parce que vous ne vous êtes pas intéressés aux prophéties que je vous avais préparées. Tout était prévu et tout était annoncé, mais vous manquâtes de foi, et maintenant, vous en souffrez les conséquences, qui sont comme un calice très amer ». E276,41-42
[37] « De toute cette structure morale et matérielle de cette humanité, il ne restera rien ‘pas une pierre sur l’autre’ car pour qu’enfin, sur cette Terre, apparaisse l’homme nouveau, il est impérieux d’effacer toute tache, de détruire tout péché et de laisser seulement ce qui contient la bonne semence ». E289,60-61
[38] E351,66-69 Ce monde en fait ne serait pratiquement qu‘à mi-chemin’ de son parcours : « Vous êtes à la fin d’un monde et au commencement d’un autre. La planète continuera d’être la même, la nature sera la même, la lumière, également ; mais la façon de vivre de l’humanité sera différente, ses finalités, ses luttes et ses idéaux seront distincts. Il aura justice. Il aura vérité ». E292,54
[39] « Regardez, peuple, contemplez le ciel, regardez-le bien et vous verrez qu’en chaque étoile il y a une promesse, un monde qui vous attend. Elles sont de demeures promises aux enfants de Dieu où vous viendrez habiter, parce que tous vous connaîtrez mon royaume, lequel ne fut pas seulement créé pour certains êtres, mais il fut plutôt créé comme le foyer universel où se réuniront tous les enfants du Seigneur ». E12,24
[40] Tout cela, avec la confirmation de l’imminence des prophéties déjà annoncées ou suggérées : affaiblissement général d’églises et religions, conversion en masse du peuple juif, et, bien évidement, le schisme qui pour un certain temps diviserai le Spiritualisme Trinitaire Marial.
[41] « Venez vers moi vous les intellectuels, fatigués dans leur entendement et déçus dans votre cœur, venez vers moi vous qui êtes troublés et au lieu d’avoir aimé avez haï. Je vous donnerai du repos, vous  faisant comprendre que l’esprit obéissant à mes commandements ne se fatigue jamais. Je vous ferai pénétrer une science qui jamais ne trouble l’intelligence. N’ayez pas peur de venir à moi, vous qui avez froid dans votre cœur ou êtes sévères dans vos jugements. J’aurai pour tous une phrase, qui sera comme un rayon qui illuminera ces cœurs désillusionnés par l’absence d’amour. Peu importe si vous ne croyez pas en moi, peu importe si vous ne m’aimez pas ». E282,54
[42] « La connaissance que je vous donne n’a pas de limites. Elle est universelle et infinie. En elle vous trouverez le vrai savoir de la vie spirituelle et matérielle ». E260,13
[43] Entre autres, à l’allemand, anglais, roumain, letton, français et russe.
[44] www.troisiemetestament.wordpress.com, www.144000.net, www.das-dritte-testament.com, www.tercera-era.com, www.tercertestamento.org, www.drittes-testament.de et www.le-troisieme-testament.com.
[45] Deux textes en espagnol : S.Ortiz Echaniz, «El Espiritualismo Trinitario Mariano : Una religión popular » INAH, México 1990; G.Baldomero, «Memorias Sobre los Hechos de Roque Rojas y Algunas Anécdotas sobre sus Antepasados », México 1914; et trois autres en allemand : E.Enkerlin «Die Dritte Zeit » Reichl Verlag, St. Goar, 1962, 2001;  «Gottes Geisteswerk », Reichl Verlag, St.Goar, 1966, 1989 ; et W. Maier « Die Göttlichen Offenbarungen von Mexiko », Reichl Verlag, St.Goar 1991,2002 Allemagne.
[46] Nom qui recevaient les personnes (également hommes ou femmes, jeunes ou vieux) chargées d’impartir la guérison. Elles pouvaient devenir aussi « porte-parole ».
[47] E130,12  « Je guérissais les malades sans aucun médicament, je parlais aux esprits, libérant les possédés d’influences étranges et surnaturelles, je conversais avec la nature, je me transfigurais d’homme en Esprit et d’Esprit en homme ; et chacune de ces œuvres eut toujours la finalité de vous enseigner le chemin de l’évolution de l’esprit ». E114,4
[48] Qui, contrairement à tout ce qu’on pourrait imaginer, ne serait pas extrêmement complexe : « Aujourd’hui cette communication vous semble impossible, mais je vous assure que lorsque vous aurez atteint la spiritualité vous verrez comment celle façon de communiquer avec le Père, et avec le monde spirituel, est la plus simple et la plus facile de toutes celles que vous avez pratiquées ». E239,91

 

 

 

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